Le senryû est une catégorie de poème japonais traditionnel dont l’histoire remonte à 1780. Un senryû est construit en trois parties de 5, 7 et 5 pieds. Le concours « Otaku Senryû », créé en 2008, rassemble des poèmes sur le thème de l’otaku. Chaque année, plus de 10.000 œuvres sont envoyées. Les senryû qui ont passé l’étape de la pré-sélection font l’objet d’un vote ouvert à tous afin de déterminer le vainqueur. Le senryû gagnant, ainsi que les 9 autres poèmes ayant reçu le plus de votes sont largement diffusés sur twitter ou dans les media. L’an dernier, le concours « Otaku Senryû » a même donné naissance à un recueil de poème.
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Une série de syllabes utilisée sur le net par les otaku pour reproduire le son du rire.
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On s’en fiche, personne ne t’a demandé ce genre de détails.
Un poème qui exprime la tendance de l’otaku à s’étaler en bavardage sur son sujet de prédilection, alors que personne ne lui a rien demandé.
C’est de toi, là, qu’on parle !
Littéralement « retournement divin de situation ». Mot utilisé pour désigner un développement de l’histoire totalement inattendu dans un anime, un manga,...
Jeu de mot sur le terme « kami », signifiant dieu. Les deux premiers caractères (ネ= son « né » en katakana / 申=dire) pris indépendamment n’ont pas de sens, mais une fois assemblés en un seul, ils forment le kanji pour « dieu » : 神. Les séparer permet de donner une impression d’agrandissement du mot, afin de marquer l’exagération.
Quartier de Tokyo. La capitale mondiale de la culture otaku.
Personne déguisée en perso de manga, anime,… et reproduisant ses attitudes.
Cosplay impliquant le port d’oreilles de chat. Association des mots « neko » (= chat) et « mimi » (= oreilles).
Littéralement “ma p’tite femme”. Expression affectueuse utilisée pour désigner son personnage féminin préféré.
En manga et littérature, genre spécialisé dans les histoires d’amour entre hommes.
Littéralement “fille moisie”. Terme désignant les amatrices de boys love. «Fujoshi » est un jeu de mot sur le terme « jeune fille » (腐女子), par remplacement du premier caractère « fu » par un kanji homophone.
Coin du quartier Ikebukuro attirant les foules de filles otaku. « Otome » (=une vierge) désigne les personnes pures et naïves en amour.
Générique ou chanson d’un anime. Contraction de « anime song ».
Garçon à l’allure féminine, sans pour autant être un travesti. Jeu de mot sur le terme homophone 男の子, signifiant garçon. Le dernier kanji « ko »(子) est remplacé par un kanji homophone signifiant « jeune fille »(娘).
Figurine à vocation décorative, appréciée des otaku.
Rêverie éveillée.
Garçon utilisant une identité féminine sur le net.
Contraction des termes « net » et «okama », mot désignant un homme efféminé.
Le plus grand rassemblement de vente de manga amateurs du monde. Contraction de « comic market ».
Ticket (« ken ») donnant droit à une poignée de main
(« akushu ») avec son idol (jeune actrice ou chanteuse) préférée. Ces tickets sont souvent vendus comme bonus dans les CDs des idols concernées.
Voiture décorée avec des autocollants de persos de manga ou d’anime. Littéralement voiture (sha) qui fait mal (itai), sous-entendu aux yeux par son aspect voyant.
Désigne toutes les lignes Japan Railways en dehors du Shinkansen, le TGV Nippon. Terme important pour les otaku des trains, nombreux au Japon, et pour lesquels le Shinkansen a un statut spécial.
Livre rassemblant les horaires des trains. C’est le livre de chevet de tout vrai otaku des trains.
Littéralement « propagation d’idées religieuses ».Fait de diffuser à tous vents des informations sur le sujet de sa passion.
Magazine ou livre amateur publié à frais d’auteur par des associations ou des particuliers.
Jeune fille (« shoujo ») qui provoque des incidents ou résoud des problèmes par la magie (« mahou »).
Désigne ceux qui ont une vie réelle (rea=real) bien remplie et féconde (juu=juujitsu), par opposition à l’otaku concentré sur le virtuel.
Commandeur-en-chef des guerriers, objet de vénération des fans d’histoire.
Oreiller sur lequel est dessiné un perso d’anime, de jeu vidéo, ou autre. Association des termes « oreiller » (=makura) et « serrer dans ses bras » ( = daki). Sert à donner l’impression de pouvoir serrer son perso préféré dans ses bras.
Contraction de « tokushusatsuei » (=trucage de cinéma). Désigne les œuvres cinématographiques incorporant des trucages ou effets spéciaux, comme par exemple « Kamen Raider » ou « Bioman ».
Littéralement « pélerinage en terre sainte ». Fait de se rendre sur les lieux où se déroule l’action de son manga ou de son anime préféré.
Persos ou mondes virtuels des manga, anime ou autre.
Jeune fille belle et pure.
Type de perso qui se la joue froid et distant, mais qui est en fait un grand timide et montre parfois son côté avide de tendresse.
Littéralement « petite sœur ». Expression affectueuse désignant toutes les jeunes filles plus jeunes que soi et mignonnes, même si elles n’ont pas de lien de parenté.
Marque la déception profonde. Schématise une personne tombée à genou de déception (le « o » est la tête baissée, le « r » les bras posés à terre, et le « z » les jambes pliées avec les genoux touchant terre.)
Marque du sourire. Fréquemment utilisé dans les emails au Japon.
Seule entreprise japonaise du secteur du service internet spécialisée dans la culture otaku.
